Université Philipps de Marbourg : De nouvelles chaires pour l'intelligence artificielle !
L'Université de Marbourg renforce sa recherche en IA avec de nouvelles chaires et promeut des solutions innovantes en médecine et en sciences de l'environnement.

Université Philipps de Marbourg : De nouvelles chaires pour l'intelligence artificielle !
L'Université Philipps de Marbourg franchit une nouvelle étape dans la recherche et l'enseignement dans le domaine de l'intelligence artificielle (IA). À partir d'avril 2025, les professeurs Ralph Ewerth et Martin Becker prendront leurs nouvelles chaires dans les départements de mathématiques et d'informatique. Ceci est rapporté par le Université Philipps de Marbourg. Les nominations des deux professeurs font partie du Hessian Center for Artificial Intelligence, connu sous le nom de hessian.AI. Avec cette expansion, la chaire du professeur Christin Seifert, qui se concentre sur l'IA explicable dans des domaines d'application sensibles tels que la médecine, s'ajoute.
Le professeur Thomas Nauss, président de l'Université de Marbourg, explique l'importance de ces nouvelles chaires pour renforcer les connaissances en IA au sein de l'établissement. L'objectif principal de la recherche portera sur les méthodes d'IA hybrides, l'apprentissage automatique, la représentation sémantique des connaissances et l'évaluation des processus décisionnels. Les domaines d'application vont de la (bio)médecine, à l'éducation numérique et aux systèmes d'information jusqu'à l'analyse de données environnementales et comportementales complexes.
Axe de recherche des nouveaux professeurs
Le professeur Ralph Ewerth travaillera intensivement sur la modélisation multimodale et l'apprentissage automatique. Ses recherches portent sur l'analyse automatique d'images numériques, de combinaisons image-texte et de vidéos. Il porte une attention particulière aux approches neuro-symboliques et aux modèles d’IA génératifs. Ewerth prévoit également de coopérer avec le Centre de Marburg pour la culture et l'infrastructure numériques et les archives d'images Foto Marburg.
Le professeur Martin Becker développera quant à lui des méthodes d’IA et d’apprentissage automatique pour analyser des systèmes complexes. Il se concentre sur l'aide à la décision intelligente dans les domaines de la (bio)médecine, des sciences de l'environnement et de la recherche comportementale. Becker travaillera également à la découverte de modèles cachés et à l'intégration des connaissances du domaine. Auparavant, il était chercheur postdoctoral à l'Université de Stanford.
Le rôle de hessian.AI et son importance pour le monde du travail
L’initiative hessian.AI regroupe 13 universités de Hesse et promeut la recherche sur l’IA au niveau international. Les nouvelles chaires représentent une partie importante de la stratégie d'IA de Hessia, qui vise à développer des solutions innovantes pour relever des défis sociétaux importants. La combinaison d'une recherche de pointe et d'une orientation vers les applications en Hesse est d'une grande importance pour l'économie du Land. La Hesse présente un niveau élevé de numérisation dans des secteurs clés tels que les TIC, la finance et les transports, ce qui renforce la structure économique régionale.
Le toile de jute.AI rapporte que l’IA n’est pas considérée comme une menace pour le marché du travail, mais plutôt comme un moteur de création de valeur. Face à la numérisation croissante, l’IA est considérée comme une solution à la pénurie de travailleurs qualifiés. L’IA peut rendre de nombreux processus plus efficaces et ouvrir de nouveaux domaines d’activité. Des études montrent que les technologies de l’IA peuvent avoir de profonds effets sur le monde du travail.
Le Agence fédérale pour l'éducation civique souligne que l’impact de l’IA sur le marché du travail est actuellement limité, mais que l’IA devrait entraîner une modification des profils d’emploi, des activités et des méthodes de travail. Si certains métiers pourraient être repris par l’IA, d’autres, notamment ceux qui nécessitent des interactions humaines, sont moins concernés. Les systèmes d’IA pourraient donc agir à la fois comme compléments et comme substituts.
En résumé, les nouvelles chaires de l'Université de Marbourg favoriseront non seulement la formation et la recherche dans le domaine spécifique de l'intelligence artificielle, mais contribueront également au développement général de l'écosystème de l'IA en Hesse et au-delà. Il s’agit là d’une composante essentielle du futur monde du travail, dans lequel l’IA jouera un rôle de plus en plus central.