Déclin des oiseaux nicheurs dans la réserve naturelle d'Ahrmündung : constats alarmants !

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Une nouvelle étude de l'Université d'Osnabrück examine le déclin des espèces d'oiseaux nicheurs dans la réserve naturelle d'Ahrmündung depuis 1984 et propose des recommandations d'action.

Neue Studie der Uni Osnabrück untersucht Rückgang der Brutvogelarten im Naturschutzgebiet Ahrmündung seit 1984 und gibt Handlungsempfehlungen.
Une nouvelle étude de l'Université d'Osnabrück examine le déclin des espèces d'oiseaux nicheurs dans la réserve naturelle d'Ahrmündung depuis 1984 et propose des recommandations d'action.

Déclin des oiseaux nicheurs dans la réserve naturelle d'Ahrmündung : constats alarmants !

La biodiversité de la réserve naturelle d'Ahrmündung près de Sinzig fait actuellement l'objet d'une étude menée par des biologistes de l'Université d'Osnabrück et de l'Association ornithologique de Bonn. Dans leur étude approfondie, publiée dans le European Journal of Ecology, les chercheurs ont mis en lumière les changements à long terme dans les espèces d'oiseaux nicheurs dans cette zone protégée. L’étude comparative s’appuie sur des cartographies de 1984, 2020 et 2022 et a montré que le déclin de la biodiversité n’est pas principalement dû aux inondations catastrophiques de 2021, mais plutôt à des changements écologiques à long terme.

Ce qui est particulièrement frappant, c'est l'augmentation de la population d'espèces de brousse et de forêt, comme la calotte noire et le pouillot pouillot, depuis 1984. En revanche, on a assisté à un fort déclin, voire à la disparition complète, d'espèces de plaine, notamment la paruline des marais, le pouillot pouillot et le moineau arboricole. Cette dynamique remet en question les objectifs de gestion des zones, qui visent à promouvoir à la fois les espèces de forêts riveraines et les espèces de milieux ouverts.

Influence des inondations et de la structure de l'habitat

Étonnamment, la crue de l’Ahr en juin 2021 a eu peu d’impact sur la vie des oiseaux. Le développement global à long terme de la région s’est avéré crucial pour les changements démographiques observés. Seules les populations d'espèces individuelles du sous-bois ont été légèrement réduites au cours de l'année qui a suivi la crue. Un autre problème est l’utilisation des prairies grasses, rarement utilisées comme aires de reproduction dans le sud et le nord-est de la zone protégée. Malgré l’arrêt de la fertilisation et des tontes régulières, ces prairies sont envahies par la végétation, ce qui aggrave les conditions de reproduction de nombreuses espèces d’oiseaux.

Les perturbations causées par les propriétaires de chiens et le manque de mesures structurantes, comme le pâturage dans les pâturages, contribuent également à ces conditions défavorables. Les chercheurs recommandent d'étendre les prairies grasses grâce au pâturage, éventuellement avec des buffles d'eau, afin d'améliorer les habitats des espèces de pleine terre. Cette mesure avait déjà été discutée avant le déluge, mais n'a pas été poursuivie.

Conclusion et perspectives

Dans l’ensemble, l’étude montre Université d'Osnabrück que les changements à long terme dans la réserve naturelle d'Ahrmündung sont déterminants pour le déclin des espèces d'oiseaux nicheurs. Reste à espérer que les recommandations des scientifiques visant à améliorer les habitats seront prises au sérieux afin de promouvoir et préserver durablement la biodiversité dans cette importante réserve naturelle. De plus, le régionalupdate.de les résultats de la recherche et souligne l’importance de préserver ces habitats. Les défis sont considérables, mais il faut espérer que des développements positifs pourront être réalisés grâce à une approche ciblée.