Recherche révolutionnaire : Comment les endosymbiontes façonnent nos cellules !

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Des recherches menées à l'Université de Düsseldorf révèlent le fonctionnement des endosymbiontes dans les cellules et leur importance évolutive.

Forschung an der Uni Düsseldorf enthüllt, wie Endosymbionten in Zellen wirken und deren evolutionäre Bedeutung.
Des recherches menées à l'Université de Düsseldorf révèlent le fonctionnement des endosymbiontes dans les cellules et leur importance évolutive.

Recherche révolutionnaire : Comment les endosymbiontes façonnent nos cellules !

Une avancée significative dans la recherche sur les organites et leur évolution a été récemment réalisée par une équipe dirigée par le professeur Eva Nowack présentée à l'Université Heinrich Heine de Düsseldorf. Votre étude, publiée dans la revue Avancées scientifiques a été publié, traite du processus d'assimilation des endosymbiontes, qui étaient à l'origine intégrés aux eucaryotes en tant qu'organismes indépendants.

La recherche se concentre sur le flagellé unicellulaireAngomonas deanei, qui vit dans les intestins des insectes et coexiste avec un endosymbiote. Historiquement, il y a entre 40 et 120 millions d'années, un ancêtre des Strigomonadinae a absorbé une protobactérie qui est devenue un endosymbiote. Cet endosymbiote joue un rôle crucial en fournissant à la cellule hôte des métabolites et des cofacteurs importants.

Endosymbiontes et leurs fonctions

Un aspect notable de l’étude est la découverte que chaque cellule hôte possède exactement un endosymbiote qui partage avec elle. L’équipe de recherche avait déjà rendu compte des interactions entre les cellules hôtes et leurs endosymbiontes en 2022. Les études actuelles montrent que la protéine ETP9 joue un rôle central dans le marquage du site de division de l’endosymbionte. L'accumulation d'ETP9 sur ce site dépend du cycle et toute perturbation expérimentale de sa production entraîne la formation de formes filamenteuses qui ne peuvent plus se diviser.

L’équipe a également découvert que les endosymbiontes Strigomonadinae ont perdu presque tous les gènes de division cellulaire, à l’exception du gène FtsZ, l’un des rares gènes restants de division cellulaire bactérienne. Cela suggère que l'endosymbionte dansA. Deaneïest à un stade intermédiaire entre une bactérie autonome et un organite à part entière. Les fonctions que les gènes remplissaient autrefois pour la survie autonome sont de plus en plus reprises par le noyau de la cellule hôte.

Perspectives de recherche

Ces découvertes ne présentent pas seulement un intérêt académique, mais ouvrent également de nouvelles possibilités pour le développement de symbioses synthétiques. Des études futures pourraient produire des endosymbiontes synthétiques directement contrôlés par le noyau. Ce domaine de recherche pourrait avoir des implications considérables pour notre compréhension de la symbiose et de la biologie cellulaire.

La recherche aussiAngomonas deaneifait partie d'un effort plus large visant à faire la lumière sur de nouveaux aspects de la famille des Trypanosomatidae. Une étude antérieure sur les protéines deAngomonas deaneietStrigomonas culiciset leurs endosymbiontes ont déjà été publiés dans la revue en 2013 PLoS Un publié, soulignant la pertinence durable de ces sujets.

Les résultats de cette étude actuelle menée parAna Mauryaet coll. sont prometteurs et contribuent à compléter le tableau de l’évolution des organites à partir des bactéries. Des recherches plus approfondies dans ce domaine apporteront sans aucun doute des réponses concluantes aux questions touchant aux principes fondamentaux de la biologie cellulaire et évolutive.