De nomade à agriculteur : Les racines de notre société au Néolithique !

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Une nouvelle étude du professeur Tim Kerig examine l'influence de la période néolithique sur les inégalités sociales et l'innovation économique.

Neue Studie von Prof. Dr. Tim Kerig untersucht den Einfluss der Jungsteinzeit auf soziale Ungleichheit und wirtschaftliche Innovationen.
Une nouvelle étude du professeur Tim Kerig examine l'influence de la période néolithique sur les inégalités sociales et l'innovation économique.

De nomade à agriculteur : Les racines de notre société au Néolithique !

La transition du mode de vie nomade à la sédentarité au début de la période néolithique a marqué l’un des tournants les plus importants de l’histoire de l’humanité. Une étude actuelle menée par des chercheurs d'Allemagne, de Grande-Bretagne et des États-Unis met en lumière les effets de ce changement et le rôle des innovations dans la structure sociale. Comment uni-kiel.de Selon les rapports, les scientifiques ont analysé de nombreuses données compilées dans une base de données mondiale du projet GINI, qui comprend plus de 50 000 enregistrements sur l'habitation humaine au cours des 20 000 dernières années.

L'étude, récemment publiée dans les Actes de l'Académie nationale des sciences des États-Unis d'Amérique (PNAS), montre que les innovations fondamentales de la période néolithique - notamment l'introduction de cultures, l'élevage et l'utilisation d'animaux de somme - n'ont pas conduit à une augmentation des inégalités sociales. Le professeur Tim Kerig, auteur principal de l'étude et postdoctorant au sein du pôle d'excellence ROOTS, souligne que les résultats présentent une image d'égalité stable sur 100 générations. La recherche montre même que les innovations pourraient même avoir éliminé les inégalités existantes.

La révolution néolithique

Le terme « révolution néolithique » a été inventé par Vere Gordon Childe et décrit la transition des sociétés de chasse et de cueillette vers des modes de vie agraires. Cette transformation a commencé il y a plus de 10 000 ans, principalement au Moyen-Orient. Durant cette période, non seulement des établissements permanents se sont développés, mais aussi de nouvelles structures sociales. Les débuts de l’agriculture ont entraîné des changements significatifs dans les modes de vie, les habitudes alimentaires et la santé des populations. Ainsi rapporté xn--sprche-zitate-yob.de sur les influences que cette période a eues sur la taille corporelle, l'environnement et les pratiques agricoles à long terme.

Un examen détaillé des inégalités sociales au cours de cette période montre que les hommes définissaient souvent leur statut social à travers les possessions matérielles, notamment des objets comme la hache de pierre. sueddeutsche.de expliqué. Une analyse de plus de 300 squelettes néolithiques montre que les propriétaires de haches avaient tendance à avoir un meilleur accès à un sol fertile et que leur mode de vie était plus stable car ils restaient plus longtemps au même endroit et transmettaient leurs terres à leurs descendants.

Structures sociales et mobilité

Les résultats des études montrent clairement que des structures sociales complexes sont apparues au Néolithique. Les femmes, en revanche, venaient souvent de lieux éloignés, témoignant du système familial patrilocal qui s'était établi dans ces communautés. Ces découvertes soutiennent les preuves archéologiques, génétiques et linguistiques existantes sur l’histoire des migrations humaines et des établissements humains.

Les conséquences à long terme de la révolution néolithique sont importantes. Ils ont non seulement conduit à une société agricole, mais aussi à toute une série de défis sociaux, notamment des problèmes de santé causés par une alimentation déséquilibrée. Par exemple, les découvertes archéologiques montrent des taux élevés de carie dentaire chez les premiers agriculteurs.

Dans l’ensemble, la recherche dresse un tableau différencié de la dynamique sociale et économique de la période néolithique. Les conditions stables au cours de ces 100 générations montrent que les innovations n’ont pas nécessairement causé d’inégalités. L’étude fait partie d’un volume spécial du PNAS qui examine la dynamique mondiale des inégalités sur de longues périodes et comprend de nombreux autres articles sur les structures sociales, l’économie, le travail et la productivité dans ce contexte historique fascinant.