Opportunités éducatives pour FirstGens : La lutte contre les inégalités sociales !
Le 8 mars 2025, l'Université de Stuttgart mettra en lumière les défis des étudiants FirstGen et leur origine sociale.

Opportunités éducatives pour FirstGens : La lutte contre les inégalités sociales !
En Allemagne, l’origine sociale a une influence significative sur l’admission aux études. Les chiffres actuels le prouvent : 79 enfants sur 100 issus de familles universitaires décident d’étudier, tandis que seulement 27 enfants sur 100 issus de familles non universitaires osent aller à l’université. Ce cheminement est particulièrement difficile pour les étudiants dits de première génération, qui ne bénéficient souvent que d’un soutien familial limité dans l’enseignement supérieur. Beaucoup d’entre eux financent leurs études de manière indépendante et doivent faire face à des incertitudes que leurs camarades issus de familles universitaires ne connaissent pas. Le projet « FirstGen Success Stories » de la Faculté 4 de l'Université de Stuttgart, soutenu par le Prorectorat pour la diversité et les affaires internationales, fournit des informations sur le travail particulier et les défis de ces étudiants FirstGen. Ici, les histoires personnelles et les expériences qui ont façonné ces étudiants sont rendues visibles afin de souligner leurs parcours souvent difficiles vers l'université et ainsi les soutenir. uni-stuttgart.de rend compte des entretiens menés par Chira Emken et Laura Hansen, étudiantes de FirstGen, avec des membres du corps professoral.
Les difficultés rencontrées par les étudiants FirstGen sont complexes. Un aspect clé est l’insuffisance des structures de pré-conseil et de soutien qu’ils trouvent dans le paysage universitaire. Les heures de consultation avec les responsables de cours et les professeurs sont un outil important pour surmonter les obstacles et clarifier les questions. Les étudiants doivent profiter de l'occasion pour discuter de sujets tels que les travaux de session et les thèses, les prolongations de délais ou les difficultés personnelles pendant les heures de bureau. Il est recommandé de se présenter plusieurs fois à ces heures de consultation, surtout si vous envisagez une thèse avec un professeur ou un autre domaine d'études. Ces contacts peuvent contribuer à établir une relation positive avec les enseignants, ce qui peut à son tour avoir un effet bénéfique sur la carrière universitaire. uni-frankfurt.de souligne à quel point de telles relations peuvent être importantes pour la réussite dans l’enseignement supérieur.
Opportunités éducatives et inégalités sociales
L'éducation joue un rôle crucial dans la carrière, le revenu, la santé et la participation sociale. L'article 7 de la Loi fondamentale oblige l'État à éduquer tous les enfants, mais il est clair que la réussite scolaire dépend fortement de l'origine sociale. Les statistiques montrent que près de 50 % des personnes issues de familles peu instruites obtiennent une formation professionnelle, mais seulement 17 % obtiennent un diplôme, tandis que plus de 50 % des enfants ayant des études universitaires surmontent cet obstacle. Malgré les mesures visant à développer l’éducation, le lien entre l’origine sociale et la réussite scolaire n’a guère changé. L'éducation fait référence à la fois aux connaissances transmises et aux qualifications formelles. bpb.de illustre que le système éducatif allemand est considéré comme une « machine de tri » susceptible d’accroître les inégalités sociales.
Les inégalités commencent dès la petite enfance et sont fortement influencées par le soutien parental. Dans les zones socialement défavorisées, les conditions éducatives sont souvent inadéquates, ce qui a un impact négatif sur le développement des enfants. Ces premières différences ont des effets à long terme sur les capacités cognitives et les décisions éducatives ultérieures. Plus de 50 % des enfants issus de familles universitaires étudient, tandis que les enfants issus de familles défavorisées commencent souvent leur vie professionnelle sans aucune formation. Les efforts politiques visant à réduire ces inégalités n’ont pas été pleinement couronnés de succès, car les diplômes et les notes scolaires restent des facteurs cruciaux pour les opportunités de carrière plus tard dans la vie.