Focus sur le microbiome intestinal : des scientifiques de Bielefeld découvrent de nouvelles thérapies !

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Le 12 mai 2025, le consortium international MATOMIC se réunira à l'Université de Bielefeld pour présenter des recherches innovantes sur le microbiome intestinal.

Am 12. Mai 2025 trifft das internationale MATOMIC-Konsortium an der Uni Bielefeld, um innovative Forschungen zum Darmmikrobiom vorzustellen.
Le 12 mai 2025, le consortium international MATOMIC se réunira à l'Université de Bielefeld pour présenter des recherches innovantes sur le microbiome intestinal.

Focus sur le microbiome intestinal : des scientifiques de Bielefeld découvrent de nouvelles thérapies !

Le 12 mai 2025, le consortium international MATOMIC s'est réuni au Centre de recherche interdisciplinaire (ZiF) de l'Université de Bielefeld. L’objectif de cette réunion était de présenter les avancées de la modélisation mathématique pour mieux comprendre les interactions complexes du microbiome intestinal et développer des approches ciblées pour lutter contre l’obésité. Le groupe de recherche dirigé par le professeur Daniel Merkle s'est donné pour mission de décoder plus en détail les processus du microbiome afin de promouvoir des thérapies personnalisées.

L'initiative, qui signifie « Modélisation mathématique des maladies métaboliques induites par la communauté microbienne », a réuni des participants du Danemark, d'Allemagne et d'Autriche. Le professeur Merkle dirige le groupe de chemininformatique algorithmique, qui développe, entre autres, des modèles pour prédire les réactions chimiques dans l'intestin. Des approches thérapeutiques telles que la transplantation fécale, considérée comme instable contre l’obésité, sont également étudiées.

Collaboration et résultats de recherche

Les scientifiques de Bielefeld ont présenté les progrès et les approches coopératives dans la création de réseaux avec des partenaires internationaux. Parmi les institutions qui ont partagé leurs résultats figurent le Centre Helmholtz pour la recherche environnementale de Leipzig et les universités de Leipzig et de Vienne. Grâce à l'étroite collaboration entre les approches théoriques et expérimentales, les modèles seront encore améliorés afin de développer des thérapies adaptées individuellement.

Un objectif essentiel est de créer des thérapies basées sur les données spécifiques du microbiome de chaque patient. Ce projet de recherche est également soutenu par la Fondation danoise Novo Nordisk, qui fournit un financement important pour l'étude des interactions du microbiome.

Microbiome et santé

La compréhension du microbiome a considérablement évolué ces dernières années. Les bactéries étaient autrefois souvent associées à la saleté, mais aujourd’hui les humains sont considérés comme des super-organismes vivant en symbiose avec des milliards de microbes. L’intestin humain abrite environ 40 à 100 000 milliards de bactéries, qui non seulement facilitent la digestion, mais sont également essentielles au bon fonctionnement du système immunitaire. Entre autres choses, ces microbes produisent des vitamines et aident à réguler l’inflammation.

Un microbiome sain est lié à divers effets positifs sur la santé, tandis que la dysbiose, c'est-à-dire un déséquilibre, est associée à de nombreuses maladies. Des facteurs tels que le mode de vie occidental et la consommation élevée d’aliments hautement transformés ont contribué à une réduction de la diversité du microbiome, ce qui a entraîné une augmentation des maladies inflammatoires au cours des dernières décennies.

Par conséquent, le développement de nouvelles stratégies pour stabiliser et diversifier le microbiome est d’une importance centrale. Les chercheurs soulignent qu’une alimentation saine et un contact accru avec la nature peuvent contribuer de manière significative à l’amélioration du microbiote.

La recherche sur le cancer du poumon montre un besoin similaire de thérapies personnalisées. Ces cancers, cause de décès par cancer la plus fréquente, nécessitent des approches thérapeutiques différenciées. Les thérapies personnalisées basées sur des biomarqueurs tels que PD-L1 et des mutations génomiques sont la pierre angulaire du traitement du cancer du poumon non à petites cellules (NSCLC), qui représente environ 85 % des diagnostics primaires et est souvent découvert à un stade métastatique.

Les progrès dans la détection précoce et le traitement de ces maladies sont étroitement liés aux progrès de la médecine personnalisée, qui sont également importants pour d’autres domaines de maladies, comme l’obésité. Ces évolutions s’inscrivent dans les objectifs du programme MATOMIC qui vise à apporter une prise en charge médicale individualisée sur le long terme.

La prochaine réunion du consortium aura lieu le 14 mai 2024 pour évaluer les progrès ultérieurs et promouvoir de nouvelles collaborations.